Chez moi, ailleurs, 2000 (en cours)
De Gaza à Naples, Bourges, Paris, puis Gaza, Stuttgart, Vichy, Marseille, Paris, Gaza, encore, Paris, le parcours de Taysir Batniji est marqué par l’hésitation et l’itinérance. Jusqu’à son installation en France au milieu des années 90, avec sa famille, et sa naturalisation en 2012. C’est face à la discontinuité géographique et identitaire, peut-être même face à un certain effritement du moi dans la migration, que l’artiste pose, comme pour se raccrocher à quelque chose, un regard sur son quotidien, sa maison, son entourage, des fragments, dont certains font écho à des références passées, une autre culture, un autre lieu.