Vidée de son corps, la ceinture de munitions du « guerrier dessinateur » est un troublant hommage fortuit à Charlie Hebdo. Initialement pensé comme une suite logique à la performance-installation Hannoun (2009), recyclant les restes des crayons qui ont servi à l’artiste pour recouvrir, manuellement, de copeaux le sol d’une pièce de 24 mètres carré, cet assemblage d’objets a été achevé deux jours avant la tuerie des frères Kouachi au siège de la rédaction du journal parisien.